“Histoire de petites gens”
Les petites gens sont ces gens-là qui n’auront jamais de compte en banque. Ces gens-là pour qui le lever du jour est le même point d’interrogation. Les petites gens ont ceci en commun : un cœur pur dans un mouchoir de naïveté. Plus courageux qu’un naïf tu meurs.
❤ Pourquoi on adore ?
Le film regroupe Le Franc (1994) et La Petite Vendeuse de soleil (1998), deux volets d’une trilogie inachevée qui nous plonge dans l’univers des « petites gens » du Sénégal : entre pauvreté et dignité, rêves et quotidien.

Avec
Le Franc de Djibril Diop Mambéty
45min I 1994 I VF
Marigo est musicien, mais sa logeuse lui a confisqué son instrument, un congoma, car il n’a pas payé le loyer depuis trop longtemps. Heureux possesseur d’un billet de loterie, il décide de le mettre en sécurité et le colle sur sa porte, derrière le portrait d’un héros de son enfance, Yadikone. Le soir du tirage, le billet de Marigo sort gagnant. Il se voit déjà millionnaire et rêve à mille congomas, un orchestre, un avion particulier… Mais impossible de décoller le billet. Il est contraint d’enlever la porte de ses gonds. Le voilà parti. La porte sur la tête, il traverse la ville pour toucher son gain au bureau de la Loterie Nationale…
La Petite Vendeuse de soleil de Djibril Diop Mambéty
45min I 1998 I VF
La vente de journaux à la criée dans les rues de Dakar est l’apanage des garçons. Mais depuis ce matin cette exclusivité est remise en cause. Que s’est-il passé ? Sili, une jeune fille, vit sur les trottoirs et se déplace à l’aide de béquilles. Mendiante, elle tend la main là où les garçons proposent des journaux. Mais ce matin, elle a été violemment bousculée par ces garçons et en a été profondément humiliée. Sa décision est prise. Dès demain, elle vendra des journaux. Ce qui est valable pour l’homme l’est également pour la femme. Ce petit monde des vendeurs est sans pitié. Elle y rencontrera la douleur, le rêve… et enfin l’amitié.




